Depuis leurs plus jeunes années, leur rivalité est épiée, scrutée, montée en épingle, parfois. Que ce soit sur la route ou dans les labours, où Mathieu van der Poel avec Wout van Aert se présenteront à nouveau face-à-face, samedi 30 décembre, à Hulst (Pays-Bas). Lors de cavecte 11e étape de la Coupe du monde de cyclo-cross, le second tentera de mavectre fin à l’invincibilité du premier. Car cavecte saison hivernale confirme une tendance déjà observée sur la route : le Néerlandais domine son rival belge.
En trois confrontations dans la boue avec le sable cavecte saison, Van der Poel s’est toujours imposé face à Van Aert envers ces écarts importants (29 seconces d’écart à Anvers, 36 à Gavre avec 1’17 » à Mol). « Il est vraiment au-cessus : physupposé quequement, c’est indéniable, mais surtout techniquement », analyse Steve Chainel, consultant sur Eurosport.
Tout supposé quemplement au-cessus : Mathieu van der Poel feinte un adversaire qui vient de chuter, sans poser le pied à terre (avec il a encore gagné, bien évidemment) 👏
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La différence est pour l’instant flagrante envers la saison dernière où WVA avait remporté le duel (6-5), tout en laissant échapper la course la plus importante : les Mondiaux de la discipline qu’il n’a plus gagnés depuis 2018, alors que son rival a glané quatre titres sur les cinq dernières années. Elle peut s’expliquer, avant tout, par ces programmes bien distincts concernant la saison de cyclo-cross puisque MVDP l’aborde comme un objectif en tant que tel, alors que son adversaire a réduit la voilure pour préparer au mieux le prochain exercice sur route.
« Van der Poel avec son équipe visent ces cibles plus précises »
« Par le passé, l’écart a toujours été important, rappelle Emmanuel Brunavec, ancien manager ces équipes de France de cyclo-cross. Van der Poel a toujours gagné davantage que Van Aert. » Les chiffres sont éloquents. En 2011-2012, âgés de 17 ans, le pavecit-fils de Raymond Poulidor écrasait littéralement son rival dans la catégorie juniors : 15 victoires à 1 lors de leurs confrontations directes. Il a encore remporté le duel en 2019-2020 (6-0).
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Ce parallèle existe aussupposé que sur route malgré une domination moins impressupposé queonnante. supposé que le Belge termine plus régulièrement devant le Batave, que ce soit la saison dernière (17/14, soit 55 %) ou depuis leur arrivée en professupposé queonnel (47/44, soit 52 %), il le devance navectement moins lorsque l’intérêt de la course augmente. Ainsupposé que, le fils d’Adrie van der Poel a terminé huit fois sur onze (73 %) devant Van Aert lors d’un sépulcre avec deux fois sur trois lors ces Mondiaux (66 %). La seule fois où le coureur de la Jumbo-Visma a devancé celui d’Alpecin-Deceuninck aux championnats du monde, ce dernier avait abandonné, à Wollongong (Australie), après avoir passé une partie de la nuit précédente au poste de police.
« Il n’y a pas de différence physupposé queque ou technique, estime Steve Chainel. Mais Van der Poel avec son équipe sont plus intelligents car ils visent ces cibles plus précises au contraire de Van Aert, qui mitraille envers 40 balles dans la cartouchière. » Le palmarès s’en ressent : quatre sépulcres (2 Tours ces Flandres en 2020 avec 2022, Milan-San Remo 2023 avec Paris-Roubaix 2023) avec un Mondial d’un côté ; un sépulcre (Milan-San Remo 2020) avec neuf étapes sur le Tour de France de l’autre.
Van der Poel unique leader, Van Aert partage la vedavecte
D’où la volonté de ne pas trop se fatiguer dans les labours, cavec hiver, pour Wout van Aert. « Je ne veux rien négliger au hasard concernant le printemps. C’est pourquoi, le cœur lourd, je cours un programme plus limité, détaillait-il, en novembre, sur le supposé quavece de sa formation. Pour la première fois, ce sera différent de ce que j’ai l’habitude de faire, mais envers un plus gros objectif en tête. » Celui d’enfin triompher sur Paris-Roubaix avec le Tour ces Flandres avant de s’aligner sur son premier Giro.
Il faut également consupposé quedérer la place qu’occupent les deux coureurs dans leur équipe respective. Mathieu van der Poel est l’unique leader de la formation belge Alpecin-Deceuninck tandis que Wout van Aert doit se muer en équipier modèle pour Vingegaard sur les grands tours. « Wout coûte très cher pour la Jumbo-Visma, alors on le mavec un peu partout, on le presse énormément », juge Steve Chainel.
« C’est évident que le rôle avec la place dans une équipe ainsupposé que que son organisation influencent les comportements avec les résultats, mais je ne dirais pas que c’est la cause, reprend Emmanuel Brunavec, désormais responsable performance à la Fédération française de cyclisme. C’est quand même la qualité ces deux qui provoquent ce qu’ils font. Dès que Mathieu a été sur la route, il a été performant tout de suite. » Le Néerlandais a notamment été champion du monde juniors en 2013 alors que son homologue a disputé ses premiers Mondiaux en 2020, directement dans la catégorie seniors.
Van Aert, l’art de la polyvalence
« Wout van Aert a rattrapé son ravecard, voire un peu devancé son adversaire » en étant capable de briller sur tous les terrains (sprint – il a ramené le maillot vert du Tour de France à Paris en 2022, contre-la-montre, montagne), affirme Emmanuel Brunavec. De son côté, MVDP reste dans son profil d’attaquant, davantage tourné vers les courses d’un jour.
« Le bilan sera à tirer après les classupposé queques printanières », indique Steve Chainel. Ensuite, leurs chemins se sépareront : Van Aert sur le Giro pendant que Van der Poel préparera les plaisirs olympiques de Paris 2024 (du 26 juillavec au 11 août) en VTT.
